Qui êtes-vous ?

Ma photo
Bordeaux, France
De temps à autre, il m'arrive de prendre de petites commande de peinture. Pour tout renseignement, contactez moi : studiocaillou@yahoo.fr

mercredi 29 novembre 2017

Retour aux affaires : BloodBowl, Bolt Action et Age of Sigmar (si si...)

Bonjour à tous,

Après une semaine blanche à mon retour du Japon, je me suis enfin remis à la peinture.
Mes commandes avancent doucement (la plus grosse est quasiment terminée), mais je me suis mis un petit rush peinture pour finir des projets entamés depuis quelques temps ou avancer sur d'autres choses qui me titillent le pinceau.

Premiers à passer à la peinture : une bande de plantes vertes pour Age of Sigmar. 

J'en vois déjà qui hurlent ou qui ricanent, mais je m'explique rapidement...

Suite à une partie faite avec un copain ( c'est par ici que ça se passe : Vieilles rancunes et maleflammes), partie au cours de laquelle nous avons beaucoup rigolé, nous avons convenu que nous allions certainement refaire quelques parties dans l'année, histoire de nous changer de nos habituelles parties de Kings of War.

Du coup, je me suis remis à resocler ma vieille armée d'elfes sylvains, mais surtout à avancer sur la peinture d'une bande de plantes vertes énervées pour m'aligner une petite force de Sylvaneths.

J'avais déjà 10 dryades de peintes, et 10 autres ainsi qu'un homme-arbre attendant leur tour.
Comme je l'ai dit, je suis un peu en période de rush, histoire d'avancer sur les trucs qui stagnent, et du coup j'ai mis un bon coup de collier pour finir tout ce petit monde en un WE :

Résultat plutôt satisfaisant à mon goût, à grand renforts de lavis, de brossage et de flocage...

Charly et ses drôles de dames
Et oui, Mère Nature ne vous aime pas, mais alors pas du tout ! ^^

Petit zoom sur l'homme-arbre métal et ses petits détails rigolos, notamment ces espèces de kodama aggressifs qui sortent de ses branches :




Secondes victimes de ce retour à la peinture, 3 skavens destinés à mon équipe des Bas Fonds. Là encore, pas de chance pour eux, ils ont hérité d'une superbe tenue rose ! ^^

 

Et la vue de l'équipe actuelle, à laquelle je dois encore ajouter un troll du chaos et le coach :




Pour finir, c'est un petit retour sur Bolt Action.
Je me suis inscrit pour un CDA sur le forum français, petit défi pour lequel nous devons peindre un groupe en un temps limité. J'ai longtemps hésité sur ce que je voulais peindre : complément pour mes paras allemands, début d'armée japonaise ou début d'armée US...

Finalement, c'est une petite remarque de Red Eye, un pote de la Guild, qui a orienté mon choix. Quand je lui ai dit que je commençais une armée de fallschirmjägers, il m'a demandé si je comptais jouer des troupes de la Luftwaffe.

L'idée a tourné et retourné dans ma tête, et depuis 2 semaines, je me suis pas mal intéressé au sujet pour me dire que je tenais peut-être une idée un peu plus originale qu'une armée de SS fin de guerre...

Ce sont notamment 2 illustrations qui m'ont permis de choisir un schéma, et quelques fouilles sur le net m'ont permis de me décider pour quelque chose de plus précis : la 18. Volks-Grenadier-Division.

Pour faire simple, c'est une division formée en septembre 1944, et comprenant notamment les restes de la 18.Luftwaffe Feld Division (les troupes au sol de la Luftwaffe) ayant réussi à échapper à la destruction en Normandie. Cette division s'illustrera notamment pendant la bataille des Ardennes.

Bref, un historique raccord avec le soclage hivernal de mes troupes, et facile à utiliser en complément de mes paras.

Et j'ai fini par trouver des illustrations m'ont permis de caler le schéma de peinture que j'utiliserai pour ce CDA, et notamment celle-ci  :





Et le WE dernier, j'ai fini par franchir le pas...
Les promos du black friday m'ont permis de commander un petit stock de trucs chez Warlord Games, tandis qu'un bon d'achat chez HobbyShop m'a fourni le le reste (il y aura aussi une petite surprise, mais chut, je ne vous en dis rien pour l'instant....).

Et samedi, en balade en ville, je suis passé chez mon vendeur habituel...
Tandis qu'on regardait les boites de Bolt Action avec mon fils (grand fan de Call of Duty, et qui me tanne pour avoir des soldats US de la Big Red One), je suis tombé sur cette boite :


A vue de nez, parfait pour représenter mes vétérans de Normandie, même si je les complèterai certainement par des troupes en tenues plus hivernales ou camouflées (je lorgne notamment sur des figs de chez Artizan, encore une fois). J'ai donc un groupe très lourdement armé, que j'ai peint en tenues de service de la Lufwaffe, et avec quelques détails indiquant aussi leur statut de vétérans (veste ou pantalons récupérés ailleurs, insigne de chasseur de char sur un porteur de panzerfaust,...)

Je me suis donc tapé un gros rush peinture pendant la journée du dimanche, avec finitions hier matin avant d'aller bosser, et ça me donne quelque chose qui me plait beaucoup (à voir ce qu'en diront les spécialistes, mais comme je l'ai déjà dit, je cherche plus une évocation qu'une peinture ultra réaliste) :



Et voici ce que donne mon armée pour l'instant. Les troupes se renforcent, et devraient recevoir un peu plus de soutien blindé dans les jours qui viennent vu que j'ai un Hetzer et un petit transport de troupes Sdkfz 250 ramenés du Japon, et qui attendent patiemment de recevoir camouflage et finitions) :



Voili voilou, c'est tout pour l'instant !

lundi 20 novembre 2017

Un Caillou au Japon - 2ème partie

Suite de nos aventures au Japon...

Même si ça n'est pas tout à fait une découverte (c'est notre 5è voyage), je dois bien avouer que je n'ai pas souvenir d'un séjour aussi pluvieux.

Le 18 octobre, nous avions prévu de passer la journée à Kamakura. Il s'agissait pour nous d'aller revoir le grand Daibutsu de bronze, que nous avions déjà vu il y a maintenant 9 ans. Mon fils n'avait alors que quelques mois, et il tenait encore dans les bras. Autre petit détail : à l'époque il faisait beau !

Nous partons donc le matin, sans trop nous presser, le programme du début du séjour n'étant pas trop chargé.

Après quelques minutes de marche jusqu'à l'arrêt de bus, force est de constater un oubli essentiel dans ma valise : la tenue de marin, avec bottes et ciré jaune...

En effet, le temps est exécrable, avec pas mal de vent, et nos parapluie ne protègent finalement pas grand chose. Tant pis, la journée sera placée sous le signe de l'humidité.
Bon, en fait d'humidité, il nous faudra 2 jours pour faire sécher nos chaussures, et nous nous essorerons en rentrant à la maison le soir... (>_<)

En arrivant à la gare, 3 choix s'offrent à nous : à pied, en bus, ou en taxi. Un rapide coup d'oeil à la sortie de la gare nous fait choisir la 3è solution, qui est à la fois la plus rapide et la moins humide.

Le taxi nous dépose près du temple, nous payons notre entrée au milieu d'un gros paquet de touristes (dont pas mal de Français, perdus au milieu de hordes de Chinois), et enfin nous pénétrons dans l'enceinte du temple. Pas de doute, le grand Bouddha est toujours aussi majestueux !

Au dessus d'un océan de parapluie, il médite depuis plus de 750 ans...

les chaussures de Bouddha, taille.... Ben je sais pas, en fait, tant elles sont grandes car à l'échelle de la statue !
 
Trêve de  plaisanterie, cette statue est tout bonnement superbe et moyennant quelques espèces, sa base se visite (ce que feront ma femme et mon fils tandis que je reste à l'abri de la pluie devant les étals d'amulettes et autres cartes postales).

Un peu humides, nous repartons courageusement (bêtement ?) à pied en direction de la gare, à la recherche d'un restaurant, la faim commençant à se faire sentir.
Au bout d'une assez longue marche, mouillés et affamés, nous sautons dans le premier restaurant venu pour profiter de la gastronomie locale :

ouais, je sais.... en même temps, on avait VRAIMENT très faim...

Blague à part, diverses salades à volonté, frites croustillantes, hamburgers et hot-dogs faits maisons et vraiment goûtus, avec pour finir un petit cheesecake au caramel salé pour accompagner le café... Au final plutôt une bonne surprise, qui nous a permis de nous réchauffer un peu avant d'aller de nouveau affronter le mauvais temps pour les visites de l'après-midi.

Nous ressortons du restaurant et tournons à gauche sur une grande avenue, direction le grand temple dédié à Hachiman, le Tsurugaoka Hachiman-gu.

Pour faire simple, il s'agit d'un temple millénaire dédié à Hachiman, dieu de la guerre, mais aussi protecteur du Japon.


 

 



 En repartant, un alignement de torii sur devant un bosquet attire mon attention. Un escalier monte le long d'un petit escarpement, surmonté de nombreux portiques, et nous mène jusqu'à un petit sanctuaire dédié à Inari, le dieu-renard, que la religion shinto considère comme le kami des céréales et du commerce (entre autres attributions)





Trempés de la tête au pied (même mon parapluie me parle plutôt mal et semble laisser passer quelques gouttes), nous reprenons le train, direction la maison. Un petit détour par le supermarché nous procure de quoi manger pour le soir et le petit déjeuner du lendemain matin.

Après un bon repas et un bain chaud, nous entamons une petite partie de Carcassonne (oui, je suis assez débile pour mettre une boite de jeu de société dans ma valise pour partir en vacances à l'autre bout du monde !) avant d'aller profiter des futons.

La journée du lendemain s'annonce humide, mais nous avons prévu d'aller à Hakone voir le mont Fuji...

19 octobre 2017 : il pleut toujours, mais quand même beaucoup moins que la veille.

Il faut se faire une raison : nos pompes ne sont pas encore sèches, malgré la clim qui a soufflé dessus toute la nuit. Heureusement, nous en avons prévu une seconde paire chacun, et après avoir attrapé le parapluie, nous partons par notre chemin habituel jusqu'à la gare.

Comme toujours, le voyage en train est impeccable. Les Japonais sont plutôt fiers de leurs trains, et je leur donne entièrement raison sur ce point : ils sont propres, ponctuels, et le réseau vraiment dense permet de circuler à loisir.

Nous achetons un pass pour la journée à Hakone, pass qui nous permet de circuler en empruntant tous les moyens de transport disponibles pour faire le tour "touristique" : bus, bateau, téléphérique (si si), funiculaire, train,...


 Le trajet en bus depuis la gare est long : nous sommes en montagne, il pleut, et il y a du monde. On y rajoute le fait que le bus s'arrête régulièrement dans les très nombreux hôtels de la vallée (et du coup, les allées sont encombrées de valises entre lesquelles il faut arriver à se glisser), mais finalement, nous arrivons au bord du lac Ashi.

Rapide constat : vu le temps de merde, c'est pas encore aujourd'hui que je pourrai profiter de la vue sur le Fuji-san...

Vu l'heure, petite pause repas dans une gargote qui ne paye pas de mine, mais nous mangeons plutôt bien :

nouilles soba et tempura pour ma femme et mon fils

tonkatsu (porc pané) pour moi

le tout arrosé d'une bonne bière : au moins je n'ai pas tout perdu, le Fuji-san orne l'étiquette ! ^^

Après cela, nous entamons notre balade...

J'avais repéré pas mal de choses avant de venir, mais je comptais en faire la surprise à mon fils. En ce qui me concerne, j'aurai beau guetter une ouverture entre les nuages, c'est peine perdue !

Nous avons donc commencé par visiter le sanctuaire de Hakone, un grand sanctuaire à flanc de montagne dont l'escalier mène du bâtiment principal du temple jusqu'au lac. Très joli temple, en pleine rénovation, mais dont les bâtiments rouges perdus au milieu des arbres sont tout bonnement superbes....

 
 
 


Nous descendrons ensuite l'escalier jusqu'au lac faire une petite photo de famille au pied du grand torii :

 
 

 L'endroit a vraiment quelque chose de particulier....

Ensuite, direction les quais pour embarquer à bord d'une réplique de navire à voile (en l'occurrence le HMS Victory) pour traverser le lac et rejoindre le départ du funiculaire. Pas de soucis, le gamin est ravi et nous profitons tranquillement du paysage malgré quelques gouttes :

Je ne vous raconte pas la tête de mon fils quand il a vu le bateau arriver...

"Petit" hôtel sur le rivage, entre tradition et modernité....   
A l'arrivée, nous nous dirigeons vers le télécabine qui doit nous mener à Owakudani, un lieu vraiment très particulier où la montagne nous rappelle à quel point le Japon est une terre volcanique. En effet, à cet endroit, des cheminées crachent en permanence une fumée à l'odeur nauséabonde, tandis que la montagne autour d'elles prend la couleur jaune du soufre...



Pour les curieux, on peut y déguster une spécialité locale : des oeufs noirs, cuits dans une source chaude à l'eau soufrée.

Nous ne le ferons pas (pluie + gamin + cheville en vrac pour le Caillou), mais il est possible de se balader à pied dans le parc pour profiter un maximum de la nature. Je pense qu'on remettra ça une autre fois, si possible un jour de beau temps pour profiter de la superbe vue sur le Fuji-san...

Nous reprenons ensuite le télécabine, puis le funiculaire et enfin le train pour rentrer chez nous avec le programme habituel (courses, repas, bain, partie de Carcassonne).

Demain, c'est départ pour Tokyo voir une partie de la famille...

mercredi 15 novembre 2017

Un Caillou au Japon - 1ère partie

Bonjour à tous,

Et oui, je suis de retour.
Malheureusement, il a fallu rentrer, et une fois de plus ces vacances ont été trop courtes .

Le voyage a été épique, notamment à l'aller, mais c'est en partie ma faute. J'ai eu quelques soucis familiaux qui m'ont bien occupé l'esprit, du coup j'ai trainé pour faire refaire mon passeport, et nous avons eu moins de choix de vols à des prix raisonnables.

Et donc, nous nous sommes retrouvés avec un vol sur Qatar, avec escale de 1h30 à Doha (auquel il faut ajouter le train depuis Bordeaux et l'attente à Paris). Sur le papier, un voyage un peu long, mais sans trop d'attentes en correspondances. Pas grave, on attend ce voyage depuis 3 ans...

Le voyage a bien commencé : 2 semaines avant le départ, on m'annonce un changement d'horaires depuis Paris (et donc de train depuis Bordeaux). Au lieu d'un avion à 23h, on part maintenant vers 16h30 (et départ du train à pas d'heure le matin, juste histoire de pouvoir arriver à l'heure pour l'embarquement). Et surtout, 7h de correspondance à Doha et pleine nuit ! Oh misère !!    (>_<)

Aéroport certes agréable, mais il nous a fallu chercher un moment la seule salle d'attente "mixte" (et oui...), histoire de pouvoir patienter en famille et que le petit dorme un peu. 

Bref, un voyage qui nous a semblé interminable, et lorsque le taxi nous a eu déposé à l'hôtel le premier soir, on peut dire que nous n'avons pas trainé avant de nous retrouver dans les bras de Morphée.

Le lendemain, petit déj' dans la gare du quartier :

et oui, on est proche d'Halloween...

Puis départ en train pour Oiso, une petite ville côtière au sud de Tokyo où une amie de ma femme nous a prêté sa maison pour 3 jours.

La maison est charmante, plutôt traditionnelle, car notre hôte vit un peu à l'ancienne (pas de voiture, pas de lave-vaisselle, pas d'internet mis à part son téléphone,...).

 
 

Nous profitons de notre premier vrai repas au Japon :






Mais nous profitons aussi des soirées pour nous balader un peu dans le quartier (notamment pour profiter de la laverie, à 15 minutes à pied ou faire notre course au petit supermarché situé à 5 minutes de la maison).

le genre de détail qui jette un froid quand tu vois ça la première fois ! ^^


Bref, un séjour très agréable sur le papier, mais un petit détail vient un peu gâcher la fête : depuis le mercredi matin, il pleut sans discontinuer, et ça ne va pas s'arranger car un typhon est annoncé dans les jours qui viennent, avec un passage prévu dans la région pour le dimanche...

Si j'avais su, j'aurais amené des bottes et un ciré jaune ! ^^

La suite au prochain numéro, avec nos premières visites (sous la pluie, bien entendu...)